Nul besoin d’être un expert en pierres et métaux précieux pour s’imaginer à quel point les volumes d’argent qui sont échangés sur ce marché sont colossaux. Jusqu’à un passé récent, les acteurs du marché ne bénéficiaient pas d’une image très flatteuse, tout simplement, car la vente de pierres précieuses en particulier était parfois liée en Afrique au financement de guérillas sanglantes. Et puis il faut se souvenir des nombreux reportages dénonçant à l’époque le travail des enfants et les conditions exécrables dans lesquelles étaient exploités les gisements. Mais James Mountary, négociant français qui passe beaucoup de temps sur le continent africain, nous explique que la pression de la communauté internationale a fini par avoir raison de ce système et qu’aujourd’hui on est capable de garantir presque à 100 % la provenance des diamants bruts.

La traçabilité des diamants.

James Mountary continue en précisant que les procédures de traçabilité qui s’appliquent désormais aux pierres précieuses sont des plus sérieuses. Pas question nous dit James Mountary de faire n’importe quoi, une pierre précieuse ne peut être vendue ou achetée qu’à condition d’être accompagnée d’un certificat de validité que seules les autorités compétentes du pays d’origine peuvent délivrer.